lundi 19 septembre 2016

La photo officielle

Samedi avait lieu la photo officielle pour Sigamary Diarra et ses coéquipers , ci-dessous quelques clichés dans une ambiance bonne enfant.


jeudi 15 septembre 2016

Entretien avec Sigamary Diarra

Entretien grand format avec Sigamary Diarra sur le site officiel du VAFC , le malien y évoque l'actualité du club , son état physique , son ancien club l'ACA mais aussi sa double nationalité ainsi que ses goûts en dehors du foot.



Pour commencer, tu n'étais pas dans le groupe vendredi, comment vas-tu physiquement ?
Mon tendon d'Achille est un peu enflammé. Avec le tendon, il faut être très vigilant. L'important, c'est que l'inflammation ne s'installe pas. C'est ce que l'on est en train de gérer avec les staffs technique et médical.

Comme Sébastien Roudet et toi, l'ensemble du groupe est très méfiant sur le plan physique dans cette période où les matches s'enchaînent...
Bien sûr. On sait que l'on n'a pas un gros effectif, donc il faut faire en sorte que chaque joueur soit à 100%. C'est pour ça que c'est d'autant plus important de minimiser les risques.

Comment as-tu vécu devant ta télé ce match au Havre ?
Franchement, j'ai aimé regarder l'équipe. J'ai vu des joueurs qui pouvaient marquer à tout moment, une réaction après le premier but encaissé. À 2-1, nous avons eu la possibilité de faire le break. En menant plus de 45 minutes à l'extérieur, c'est difficile de tenir, mais, finalement, l'équipe s'en sort avec un 2-2. Je pense que c'est un bon point même si, sur le match, nous aurions pu aller chercher la victoire.

Les joueurs et le staff étaient d'ailleurs très déçus après le match. N'est-ce pas bon signe de ne pas être content d'avoir pris un point au Havre ?
Bien sûr, c'est bon signe, et c'est ce qui va faire notre force cette saison : toujours vouloir progresser, faire plus, et ne pas se contenter du minimum. Et le minimum, là, c'était de faire match nul.

" On a appris à détester la défaite "

On sent qu'il y a un état d'esprit différent cette année, plus ambitieux, plus positif...
Oui, c'est sûr qu'il y a un état d'esprit différent. On a appris à détester la défaite, à ne plus avoir d'excuses. Quand je suis arrivé, on avait souvent l'excuse de ne pas avoir fait de préparation, ou d'avoir été repêché in extremis. Là, on a arrêté de se trouver des excuses et cela donne une certaine dynamique, une force au groupe. Tout le monde veut aller chercher plus haut, gagner, même à l'entraînement. Chaque ballon, chaque geste défensif a son importance, et je pense que tout le monde en a pris conscience. La saison est longue. Mais, tout le monde peut en témoigner, cela faisait longtemps que l'on n'avait pas eu cette impression de pouvoir marquer sur chaque action à domicile. Nous avons eu une période difficile à la maison, où nous étions inoffensifs. Aujourd'hui, les gens viennent au stade et savent qu'ils vont voir une équipe qui se bat sur tous les ballons, qui essaie de marquer, de gagner.



Tu fais partie des joueurs les plus expérimentés de ce groupe. Y a t-il vraiment un état d'esprit particulier ? As-tu déjà ressenti ça ailleurs ?
C'est ce que j'ai tendance à dire avec les anciens quand j'en discute, et j'essaie de passer le message aux jeunes aussi : cet été, c'était la 15ème préparation de saison de ma carrière, et c'est la meilleure que j'ai faite. Ce stage en Autriche était enrichissant, nous étions aussi studieux. Comme je l'avais dit, il fallait en profiter, parce qu'il n'y aura pas toujours des préparations comme ça. Il faut aussi profiter de cette saison, il y a vraiment de quoi se faire plaisir. Il y a un projet commun, tout le monde a adhéré et il faut que cela se ressente sur le terrain.

En retraçant ta carrière, on constate que tu restes souvent deux saisons dans un club. Mais, comme tu as pu le faire à Lorient, tu entames ta 3ème saison à VA, ce qui prouve que tu t'y sens bien...
En rejoignant Valenciennes, je me suis inscrit dans un projet. J'avoue qu'au début, après plusieurs saisons de Ligue 1 avec l'AC Ajaccio, ça a été très dur pour moi de redescendre en Ligue 2. Mais, à l'époque, mon choix s'est porté sur Valenciennes parce que je savais que le club avait les capacités pour revenir un jour en Ligue 1, avec des installations dignes d'un club de Ligue 1. J'avais envie de participer à ce projet. Je ne suis pas encore à Valenciennes parce que je suis "installé", je suis là parce qu'il y a un réel projet : remettre le club où il devrait être, en Ligue 1, que ce soit à court ou à moyen terme. Je reste ambitieux, et mon ambition personnelle va avec celle du collectif, donc c'est parfait.

Cette saison saison, il y a une grosse ossature de joueurs expérimentés, mais les jeunes sont aussi responsabilisés...
En ayant des anciens et des jeunes dans un groupe, il faut trouver une osmose. Là, elle est parfaite. Mais, sur le terrain, nous sommes tous des footballeurs professionnels, le coach nous fait tous confiance et on a presque tous les mêmes responsabilités.
C'est permis à tout le monde de donner des conseils, de reprendre un joueur quand il n'est pas concentré. Les jeunes, on n'hésite pas a leur dire de s'affirmer, de se responsabiliser. Ils ont besoin de nos conseils, et nous avons besoin de leur fougue, de leur folie et de leur insouciance.

AC AJACCIO

" Je garde un bon souvenir d'Ajaccio "

L'AC Ajaccio, que VA reçoit vendredi, c'est une des belles étapes de ta carrière...
Oui. À l'époque, (Olivier) Pantaloni me voulait, je lui avais donné mon accord mais, quand j'avais signé, c'était (Alex) Dupont qui avait repris l'équipe. Le projet m'avait intéressé, c'était un challenge de se maintenir, parce que l'on partait avec - 2 points. On a alors fait une superbe saison et on a réussi à le faire. L'année suivante a été plus compliquée, avec beaucoup de changements, plusieurs entraîneurs. Il y a eu Ravanelli, avec sa méthode à laquelle nous, les joueurs français, n'adhérions pas. Mais je garde un bon souvenir d'Ajaccio. Alors que j'avais des a priori en arrivant là-bas, je me suis retrouvé dans les valeurs corses. Cela fait toujours plaisir de recroiser les gens qui travaillent au club. Ils s'investissent, cela se voit, et le font avec du cœur. C'est un club familial.

Justement, cette équipe de l'ACA ne lâche rien et l'a souvent prouvé face au VAFC ces dernières saisons. Confirmes-tu cela ?
Oui, l'ACA, c'est une équipe qui a du cœur. Et en Ligue 2, quand on a ça, on arrive à s'en sortir et à faire de bonnes saisons. C'est une équipe à ne vraiment pas prendre à la légère, avec de bons joueurs qui se connaissent. Il va falloir faire un gros match pour gagner. Je sens que notre équipe est pleine de sérénité, il faut s'en servir pour bonifier le point pris au Havre en s'imposant face à Ajaccio. Le groupe doit être conscient qu'il en est capable.


ORIGINES, CULTURES ET CINEMA

 " La réussite, ce n'est pas forcément être footballeur professionnel. 
 L'important, c'est de donner le maximum dans ce que l'on fait. "

On peut remarquer que tu es très attaché à ta double culture franco-malienne.
Oui. Comme j'aime le dire, je suis 100 % français, et aussi 100 % malien. Je remercie le Mali, qui a vu naître mes parents. Ils ont fait ce périple jusqu'à la France que nous, leurs enfants, réussissions. Je remercie la France, le pays où je suis né, où je vis et où je me sens bien. Je supporte la France dans toutes les compétitions sportives. Après, s'il y avait le Mali, le choix serait plus compliqué (rires)...
C'est une richesse. On apprend de chacun, on aime se mélanger. Depuis que je suis tout petit, du quartier où j'ai grandi aux clubs où j'ai joué, il y a toujours eu ce mélange des cultures. C'est ce qui fait aussi la force de la France.

Le foot facilite ce mélange des cultures, ce que tu as pu constater tout au long de ta carrière...
Cela fait partie de ma vie. Au cours de ma carrière, j'ai fait tous les coins de la France : l'Est (Sochaux), l'Ouest (Caen, Laval et Lorient), le Centre (Tours), le Sud (AC Ajaccio) et le Nord (VA). J'aime connaître les gens, toutes les cultures, toutes les religions. C'est ce qui fait la force de l'être humain, on est capable de partager. C'est aussi ce qui rend le foot très populaire, cette possibilité de rassembler les couleurs, les religions autour d'une même passion.

Comment vois-tu ton après-carrière ?
Je viens d'un quartier sensible d'Aulnay-sous-Bois et j'essaie de sensibiliser les jeunes sur l'importance de la réussite. Mais la réussite, ce n'est pas forcément être footballeur professionnel. L'important, c'est de donner le maximum dans ce que l'on fait et que les parents soient fiers. Pour la suite de ma carrière, je ne me fais pas trop de films. Comme je suis un passionné de foot, je me vois jouer jusqu'à 45 ans (rires) !

En dehors du foot, à quoi t'intéresses-tu ?
Je suis curieux, je m'intéresse un peu à tout. Mais le sport et le cinéma sont les deux domaines qui m'intéressent le plus.

Comme on l'a demandé à Nuno (Da Costa) la semaine dernière, quel est ton dernier film "coup de cœur" ? Et quels sont tes préférences ?
"Bad mom", une comédie avec Mila Kunis et Gone girl (ndlr : comme Nuno).
Il y a des acteurs que j'apprécie en particulier : Denzel Washington, Brad Pitt... Après, j'ai aussi des films culte, comme "Le plus beau des combats", qui parle de sport et de racisme, ou encore "John Q".



mardi 6 septembre 2016

S.Diarra a repris

Touché aux adducteurs , Sigamary Diarra a repris l'entrainement collectif .
Le malien n'est cependant pas dans le groupe pour y affronter le Havre,
la faute à un tendon d'Achille douloureux.