Retour aux sources pour Sigamary Diarra ce vendredi. Le malien retrouve pour la première fois Tours , club où il a évolué de 2007 à 2009. Le numéro 11 de Valenciennes garde de très bons souvenirs de son passage à tours.
Tours
C'est
particulier parce que Tours est un club qui a beaucoup compté pour
moi ! Quand je suis arrivé, l'équipe était en pleine reconstruction,
renouvelée à 97 %, avec un nouveau coach. Et puis, il y a eu la montée
au bout ! La seule que j'ai connue dans ma carrière, c'est donc un
souvenir d'autant plus fort. Et je remarque que depuis le TFC n'est
jamais redescendu. Cela a du sens. Cela jouait très, très bien ! A deux journées de la fin, je crois qu'on pouvait encore monter. Il y avait vraiment une bonne équipe… Beaucoup ont ensuite évolué au-dessus.
Franchement, Tours a été un tournant dans ma carrière. J'avais connu la L1 avec Sochaux (son club formateur)
,
puis la L2 avec Laval. J'arrivais à Tours en National. J'étais sur la
pente descendante… Et le TFC m'a permis de la remonter. Au début, je ne
me sentais pas bien. J'avais beaucoup de doutes. En terme de qualité,
j'étais de moins en moins bon. Et là, j'ai renoué avec le foot et avec
le monde du foot, parce qu'en plus du fait que cela jouait bien, je me
sentais bien humainement à Tours. J'ai beaucoup aimé la ville aussi ; ma
première fille est née là-bas d'ailleurs. Finalement, ces deux saisons
ont été un super-bon trampoline pour moi.
De Lorient à Valenciennes
C'est
le rêve de tous les joueurs d'évoluer en L1, je l'ai connu grâce à
Tours. D'ailleurs, à partir de ces deux années et avec celles à Lorient,
cela a été le temps fort de ma carrière. J'aurais peut-être pu faire
encore mieux si je n'avais pas eu une grosse blessure la dernière saison
en Bretagne. Ensuite, je suis bien revenu à l'AC Ajaccio, mais dans un
club moins exposé et où on jouait le maintien. Jusqu'au
20 août 2014, je devais rejoindre la Turquie. Au final, cela ne s'est
pas fait. Il me restait deux propositions en L2 : Auxerre et
Valenciennes. Quand
je suis arrivé, le club venait d'être repêché, il avait tout connu en
un mois… Mais l'envie de sauver le club m'a plu et j'ai voulu relever le
challenge.
Valenciennes
Compte tenu des difficultés économiques du club et de la nécessité
de faire des économies, il a été décidé de compter sur les jeunes du
centre de formation et de les encadrer avec quelques joueurs plus
expérimentés. Cela demande du temps et
durant les six premiers mois, cette saison, cela a été cet
apprentissage. L'enthousiasme et l'euphorie des jeunes, c'est bien mais
il faut aussi d'autres choses. En plus, il a fallu que certains cadres,
comme moi, retrouvent leur niveau après des blessures. Depuis le début
2016, on est un peu mieux, avec quelques matchs références face à des
gros.
Le match face à Lens
C'était
important pour plusieurs raisons : au classement ; parce que c'était le
derby ; et enfin, cela nous permet de travailler sereinement.
Franchement, à la pause, si l'on avait marqué 2 ou 3 buts, cela n'aurait
pas été volé. Après, on savait qu'avec son public, Lens allait réagir.
Mais on a tenu et on a même pris du plaisir à défendre ce résultat car
il y a eu beaucoup de solidarité. Maintenant, il faut confirmer à Tours
et tenter de grimper dans la première partie de classement pour,
justement, avoir plus de sérénité.