A quelques jours de la rencontre face à Clermont , Sigamary Diarra a répondu aux questions du journal du match rouge et blanc :
Que retiens-tu de votre défaite à Nîmes (2-0) ?
Même à dix contre onze, on a toujours été dans l’état d’esprit, on voulait ramener un voire trois point(s). A la mi temps, tout le monde y croyait encore. On a affiché une certaine solidarité pendant plus d’une heure. Après, c’est sûr qu’on s’est mis un handicap d’entrée de jeu avec ce carton rouge. Ce qui est frustrant, c’est qu’on aurait voulu affronter Nîmes à armes égales. On n’a pas pu le faire… Mais malgré notre infériorité numérique, on perd ce match sur des détails… Il y a toujours du positif à retenir d’un match. Nous devons tirer les enseignements des victoires commes des défaites. Dernièrement, on a affiché une certaine sérénité. Il faut s’appuyer là-dessus et améliorer ce qui va moins bien. A domicile, vous restez cependant sur une victoire face à l’ETG FC… Cette victoire, nous sommes allés la chercher, nous l’avons construite. L’adversaire avait mis en place un bloc bas. On a su prendre notre temps, on ne s’est pas précipité… On a su faire ce que nous n’avions pas su faire contre Brest, où nous avions fait une très bonne première mi-temps. Il y a deux semaines, nous avons vraiment été intransigeants derrière. On n’a rien laissé passer et le but est arrivé grâce à tout ce qu’on avait fait avant. C’est pour ça que je parle de victoire construite puisque nous avions su fatiguer notre adversaire.
Lors de ce match, on t’a vu jouer relayeur. Comment t’es-tu senti à ce poste ?
J’avais déjà occupé ce poste plusieurs fois l’année dernière lorsque l’on jouait en 3-5-2. Cela fait partie du discours du coach. Lorsqu’il est arrivé, il nous a dit que le rôle du joueur ne devait pas être stéréotypé. Quand l’entraîneur vous fait confiance à un poste qui n’est pas le vôtre, c’est qu’il sait ce que vous pouvez apporter sur ce match. A Lens, j’ai joué en n°10, contre Evian j’ai joué en 8… Et cela s’était bien passé. Peu importe le système et les joueurs, le plus important reste l’animation. Il faut croire en ses capacités.
Que penses-tu de cette équipe de Clermont ?
Ça sera forcément un autre match que celui face à Evian. Clermont peut toujours prétendre à la montée, n’est pas très loin des trois premiers… Ce match-là est très important pour leur fin de saison. Clermont est une bonne équipe qui nous a battus deux fois cette saison et qui joue très bien au ballon. Les Clermontois méritent leur place au classement. Mais je pense que l’on est capable de les battre. Quand on regarde nos prestations face à Metz, Lens, Dijon… C’est à nous de prouver qu’on aurait pu prétendre à autre chose qu’au maintien cette saison.
Comment vois-tu la fin de saison ?
Je le dis franchement, je suis persuadé que l’on va se maintenir. Tout le monde tire dans le même sens, le groupe a les capacités mentales et techniques pour le faire. Mais les points se prennent sur le terrain et plus vite on les prendra, moins il y aura de pression. Si on a la possibilité de pouvoir respirer lors des deux ou trois dernières journées, ça sera forcément mieux. Cela passe par la réception de Clermont. On ne veut pas se retrouver dans la même situation que l’an passé avec le maintien face au Gazélec lors de la dernière journée…
