Dans un article paru dans la Voix du Nord, Sigamary Diarra revient sur son parcours et tente de refaire l'histoire ...
Et si… Vous n’aviez pas été footballeur ?
« Je
ne sais pas trop ce que j’aurais fait. J’aurais sans doute pris des
cours de théâtre. J’aime la comédie. Aujourd’hui, je m’y intéresse
beaucoup. »
Et si… VA était descendu ?
« J’aurais
changé de club, car je n’aurais pas eu de contrat. Et ça aurait été le
gros, gros échec de ma carrière. Une douleur difficile à refermer. Quand
on voit tout ce qui a été construit pour être là, ça aurait fait
beaucoup de mal, pas qu’à moi, pas qu’aux joueurs, mais on pense aux
salariés au club, aux supporters… »
Et si… vous aviez l’occasion de signer en Angleterre ?
« Je
n’hésiterais pas. C’est le pays du foot, on le voit aux droits TV. Il y
a du monde partout, de la Premier League à la D4. J’aurais bien voulu
jouer là-bas. Mais ce n’est pas un rêve. Le rêve, c’est de jouer à
l’étranger, d’avoir cette expérience. Le foot est universel mais on voit
des choses différentes. »
Et si… vous pouviez donner votre classement en fin de saison ?
« Il
ne faut pas s’emballer. Je nous vois dans la première partie de
tableau. Il y a un bon groupe, un bon collectif, de la cohésion, une
bonne osmose anciens-jeunes : de quoi vivre une belle saison. »
Et si… vous pouviez vous poser une question ?
« Bonne
question. Je ne sais pas ce que je me demanderais. Peut-être comment ça
va ? Il y a une question que je ne veux pas qu’on me pose, c’est
combien de buts je vais marquer. »
Et si… vous pouviez changer quelque chose dans votre carrière ?
« Je
n’ai pas de regrets, ais quelques remords. Tout ce que j’ai fait, je
l’assume. Mais mon remord, c’est à Sochaux. Je suis arrivé jeune et je
regardais les autres jouer. J’ai eu peur de mal faire. Et ça, c’est pire
que tout. C’est ce que je dis aux jeunes : il faut faire ce qu’on sait faire et prendre ses responsabilités.