Valenciennes 2 - 1 G.Ajaccio

VALENCIENNES RESTE EN LIGUE 2

Valenciennes jouait sa survie en Ligue 2 face au leader le Gazélec d'Ajaccio. Il fallait absolument l'emporter pour ne pas être rétrogradé en national. Les nordistes le savent et dominent le début de la rencontre , mais les corses sont très dangereux en contres et réalistes. A la demi heure de jeu , le Gazélec ouvre le score grâce à un but de Mavi d'une frappe de l'extérieur du droit à l'entrée de la surface. Cruel d'autant plus que cet instant ci de la partie , VA est en national car dans le même temps Orléans et Ajaccio, ses concurrents directs mènent au score. Valenciennes continue d'aller au charbon , Diarra met sur orbite à plusieurs reprises les attaquants par de bon centres mais sans succès. Les corses eux restent extrêmement dangereux. A la mi-temps , les nordistes sont menés 1 à 0. 

Pour la deuxième mi-temps David Le Frapper tente le tout pour le tout en opérant à deux changements : Angelo Fulgini et Isaac Mbenza remplacent Jérome Guihoata et Sigamary Diarra. Valencienne remonté à bloc égalise dès l'entame de cette deuxième mi-temps. Longue tête de Saliou Ciss pour Slidja dans la profondeur et d'une demi-volée dans la surface le jeune attaquant trompe le portier corse, le stade exulte. Valenciennes après l'égalisation pousse , les occasions se multiplient avec Ndao , Le Tallec ou encore Slidja. Peu avant l'heure de jeu , VA prend l'avantage grâce à une réalisation signée Mbenza , il reprend parfaitement le centre de Ciss , 2 à 1 pour VA. En 15 minutes les nordistes ont retourné la situation. Le score ne bougera plus et VA s'impose sur ce score de 2 à 0 qui les maintient en Ligue 2. Beaucoup de scène de joie à la fin de la rencontre , Valenciennes est sauvé.

Sochaux 1 - 1 Valenciennes

Nous sommes à l'avant dernière journée du championnat de Ligue 2 , match décisif pour Valenciennes dans la course au maintien avec un déplacement à Sochaux. Un succès permettrait à Sigamary Diarra et son équipe de se maintenir. Valenciennes le sait et entame bien la partie puisque ce sont les nordistes qui ouvrent le score à la 27ème minute de jeu grâce à un pénalty de Le Tallec , un pénalty provoqué par Sigamary Diarra , le malien entre dans la surface et est stoppé irrégulièrement par de Faussurier qui est alors expulsé. En seconde mi-temps Sochaux va revenir au score grâce à un but de Vivian de la tête , tout est alors à refaire. En supériorité numérique VA ne reprendra pas l'avantage malgré beaucoup d'occasions notamment dans les arrêts de jeu et notamment deux poteaux. Valenciennes n'est pas récompensé de ses efforts. Le maintien se jouera donc lors de la dernière journée face au Leader le Gazélec Ajaccio au stade du Hainaut et devra l'emporter pour se sauver.

S.DIARRA : " Le prochain club je le vois à l'étranger "

Dans une interview accordée à la " Voix du Nord " , Sigamary Diarra évoque le match à venir contre Sochaux , son avenir et son après carrière.

 

 Le match face à Sochaux :

Sochaux, ça va être un gros match. C’est la première des deux finals qu’on doit jouer. La pression doit nous faire jouer. On sait qu’on a notre destin entre nos pieds. C’est pour ce genre de match qu’on joue au foot. Je ne me prends pas la tête, ce qu’il faut, c’est ne pas faire le match avant. Toute la semaine on monte en puissance. 

La prochaine saison :

J’ai une option d’une saison en cas de montée ou de maintien. J’ai bien envie de valider mon option. C’est pour ça que je me bats. On a besoin d’être en Ligue 2, c’est notre gagne-pain. On vit une année importante ; si on se maintient, il y aura quelque chose à faire l’an prochain. Quand j’ai signé en L2 après six ans de L1, ce n’était pas par plaisir mais je suis content d’être en L2 ici. On a des conditions agréables qui valent le top 10 de L1.

Le prochain club :

Je le vois à l’étranger. J’ai joué à l’est (Sochaux), à l’ouest (Lorient, Caen, Laval), au sud (AC Ajaccio), dans le centre (Tours), au nord (Valenciennes), j’ai fait le tour de l’hexagone. J’ai envie d’une expérience étrangère. J’ai déjà eu des opportunités (États-Unis) que j’ai refusées. Pour moi, il me reste six ans de carrière et j’aimerais bien jouer à Dubaï, pas pour l’argent, mais parce que j’aime le monde de vie, j’y passe mes vacances. J’aime bien la Turquie et les États-Unis. Ou l’Angleterre s’il y a une opportunité.

L'après carrière :

J’ai plein d’idées qui fusent mais il n’y a rien de défini. J’ai passé mes diplômes d’entraîneur (BE 1), j’avais commencé à Tours, continué à Lorient et j’ai validé à Ajaccio. Pour l’instant, je n’ai pas forcément envie d’entraîner mais je veux rester dans le foot. S’il n’y avait pas eu le foot, je ne sais pas ce que je serais devenu. De là où je partais… Je viens d’un quartier difficile (Aulnay-sous-Bois) où le sport est l’une des meilleures voies pour sortir du quartier. Il y a plein de footballeurs qui sortent de là (Alou Diarra, Moussa Sissoko, Dacourt, Nouma, Douchez).

Valenciennes 1 - 1 Laval

UN POINT IMPORTANT

Écarté des terrains depuis février dernier en raison d'un virus , c'était le grand le retour de Sigamary Diarra ce vendredi soir avec la réception de Laval, son ancien club.  Le malien est titularisé d'entré sur le côte gauche. Un match très important dans la lutte pour le maintien pour Valenciennes.

Deux fois mené au score les nordistes ont fait preuve de caractère et de courage face à une équipe de Laval bien organisée et très dangereuse en contres. L'équipe lavalloise ouvre le score à la 35ème minute de jeu grâce à un but de Zeoula qui a bien suivi après que Alla ait touché la barre transversale. VA va tenté de revenir au score avant la mi-temps notamment avec une occasion pour Diarra mais sa tentative est manquée. En seconde période , VA domine clairement et fait tout pour revenir au score. A l'heure de jeu les nordistes vont être récompensés , sur un centre de Ciss , Le Tallec reprend victorieusement le ballon et trompe le portier de Laval , 1 à 1 , égalisation méritée. VA après son but continue de pousser pour prendre l'avantage , on retrouve Sigamary Diarra à la 66ème minute de jeu avec une frappe à ras de terre mais le gardien sort le ballon, très en jambes le malien pour son retour. VA va de nouveau sur faire surprendre à un quart d'heure de la fin , Laval repasse devant au tableau d'affichage , un nouveau but signé Zéoula sur un centre de Saïd. Valenciennes n'abdique pas et pousse pour arracher le point du nul . A  la 87ème minute de jeu , Ciss centre dans la surface , Le Tallec contrôle et frappe , Hautbois est battu , 2 à 2. Les équipes se séparent sur ce match nul , un bon point arraché pour Diarra et son équipe. Valenciennes n'est pas sauvé et reste hors de la zone de relégation à la 16ème place avec un seul point d'avance sur le premier relégué.

Bon match de Sigamary Diarra pour son retour

Retour de Sigamary Diarra face à Laval

Absent depuis février dernier suite à un virus contracté depuis la CAN 2015 , le malien fait son grand retour dans le groupe et espère aider son club à se maintenir .

 

" JE VAIS ME DONNER A FOND "

 

 

Sigamary, ça faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vu dans le groupe ?

Pour ça oui, mon dernier match date d’Auxerre à domicile je crois. Ça me fait plaisir de retrouver la pelouse. 

De quoi avez-vous souffert exactement ?

Un virus hépatique. C’est dû sans doute à un aliment mal lavé ou un médicament, on ne sait pas trop. Pour pouvoir traiter mon mal, il fallait savoir ce que j’avais exactement. Ça a pris du temps. J’ai pris un traitement. Ça me permet d’être bien à nouveau. Maintenant tout va bien. 

Vous étiez affaibli ?

Oui, j’avais perdu six kilos, j’avais des démangeaisons. J’étais super faible. Ça ne pouvait pas coller avec le sport de haut niveau. C’est pour ça que j’ai été au repos forcé. 

Aviez-vous déjà connu une aussi longue indisponibilité, presque une demi-saison ?

Une fois dans ma carrière, il y a trois ans (à Lorient, blessure au tendon rotulien). Mais là en plus, cette fois, ce n’était même pas une indisponibilité qui avait un rapport avec le foot, ce n’était pas musculaire. Même dans la vie de tous les jours, j’étais faible, ça me gênait… Voilà. Le retour n’en est que meilleur (sourire). 

Votre retour coïncide avec un match extrêmement important pour VA ?

Oui, c’est vrai, c’est dommage. C’est vrai que fin 2014 ça se passait assez bien. J’aurais préféré revenir juste pour prendre du plaisir au sein d’une équipe maintenue. Sans pression. Mais voilà, c’est comme ça. La victoire n’en sera que plus belle. 

Comment va l’équipe après sa lourde défaite à Châteauroux et avant ce match capital ?

Je sens l’équipe prête à faire un gros match. Comme c’est le cas depuis qu’il y a eu un déclic avec le changement de staff. L’équipe est prête désormais. Ça s’est ressenti dans l’état d’esprit sur le terrain. Moi, avec mon œil extérieur des tribunes, j’ai vu que l’équipe avait un autre visage. Qu’elle était beaucoup mieux. Malheureusement, il n’y a pas eu beaucoup de victoires. Mais il y a eu des matchs nuls contre de bonnes équipes. Je pense que l’équipe est forcément touchée, car elle aurait voulu être sauvée. Mais elle a aussi l’envie de s’en sortir. De surmonter cette année de transition compliquée. Nous avons hâte d’être maintenus pour que tout ça soit derrière nous. En tout cas, je sens une certaine sérénité accompagnée d’une pression car derrière ça colle.

En tant que cadre, votre rôle est encore plus important en ce moment, pour que l’enjeu ne tue pas le jeu ?

Oui mais en même temps ce n’est pas facile. Un jeune ne doit pas réfléchir quand il fait ses gammes. Malheureusement, nous sommes dans une situation où les jeunes ont dû vite s’adapter. Ils ont apporté leur euphorie à un moment donné et ça a fait du bien. Ce qui est dommageable, c’est que nous, les anciens, n’étions pas là pour les épauler à ce moment-là sur le terrain. C’est pour ça que ce match est très important pour la suite du club. La saison prochaine peut être très intéressante je pense. Avec ces jeunes-là dès le début de saison et nous les anciens, nous avons les moyens de faire de belles choses.

Vous attendez beaucoup de soutien pour emballer le match ?

Oui on a besoin du public qui a besoin de nous. C’est comme pour moi. J’arrive dans l’équipe, on pense que l’équipe a besoin de moi. Mais je pense que c’est moi qui ai besoin de l’équipe. Parce que je pense que dans ce genre de situation, pour qu’on puisse l’emporter et avoir la mainmise sur ce match, il faut que les seize joueurs soient concernés. 

Parlez-nous de votre envie ?

J’ai vraiment envie ! Et j’arrive dans un contexte qui peut être tout bénéfice. Si on gagne et qu’on se maintient derrière. Je sais que mentalement on ne pourra pas me reprocher de ne pas être à 100 % parce que je le suis. Je vais me donner à fond sur le temps que je vais avoir à jouer. 

Peut-on vous attendre sur le geste juste, la dernière passe, ce qui manque un peu à cette jeune équipe sous pression ?

J’espère. Après la pression n’est pas qu’un problème de jeunesse. Chacun son caractère. Même les plus anciens peuvent avoir la pression. Surtout être individuellement bien concentré sur son sujet pour faire le geste approprié. Après, la pression, il y en aura pour tout le monde. Il faut qu’elle nous permette de nous sublimer, de nous dépasser pour aller chercher un résultat. 

On vous sent proche du staff ?

Oui. Le coach et Nico (Rabuel) sont des passionnés. On regarde tous dans la même direction. Même pendant mon absence, je ne me suis jamais senti à l’écart. Même si je ne jouais pas, j’ai soutenu ce nouveau staff et mon équipe au maximum.