Après la victoire de ce week-end , Sigamary Diarra est revenu sur ses trois points importants et évoque la rencontre à venir face au Gazélec d'Ajaccio.
Alors comme ça, il faut mal jouer pour s’imposer à cette période de l’année ?
Ça dépend ce qu’on appelle mal jouer… Ce qu’il
faut, c’est être fort défensivement. Ce qu’on a voulu faire à Orléans,
c’est revenir à nos principes, à ce qui avait fait notre force en début
de saison. En étant costaud derrière, on a plus de chances de gagner.
Les terrains sont plus difficiles, les organismes plus sollicités. Les
joueurs fatigués. Novembre-décembre, c’est souvent difficile. Je ne dis
pas qu’il faut délaisser le jeu. Mais il faut aussi plus se concentrer
sur la solidité, avoir de l’impact. Après, le jeu vient tout seul. Il ne
faut pas se tromper. Il faut d’abord être collectivement fort sur le
plan défensif avant d’espérer pouvoir développer un beau football.
Revenus à vos principes. Vous les aviez oubliés ?
Peut-être que ces derniers temps, on faisait moins
bien le repli défensif. Pas une question de volonté, on l’a toujours
eue. C’était sans doute dû à la fatigue. On a eu moins de réussite
aussi. Mon poteau contre Bourg-en-Bresse, il est sortant alors qu’en
début de saison, ça rentre. Et derrière, on paie cash une erreur avec le
penalty. C’est pour ça, le principe, c’est d’abord bien défendre. Comme
lors des quatre premières journées. Pour espérer durer, on sait que ça
passe par une bonne assise défensive. »
Ce qui était le cas à Orléans ?
Oui, on a tous fait les efforts en même temps.
Heureux, l’attaquant qui donne tout au pressing ?
Comme à Sochaux en début de saison (0-0),
j’ai pris du plaisir à défendre. Sans doute aussi car derrière, il y a
la victoire… J’ai pris du plaisir à retrouver une équipe conquérante,
qui ne lâche rien, présente dans les duels. Dans ce match, Valenciennes a
retrouvé ses valeurs. »
De quoi enchaîner plus sereinement face à Ajaccio ?
On marque beaucoup, on est la meilleure attaque, ça, ça ne doit pas changer (sourire)…
Il faut trouver le juste milieu. À domicile, l’adversaire nous attend
et c’est quand on a le ballon qu’on est le plus en danger.
La confiance est de retour ?
Il y a plus de joie… On mesure mieux les effets
d’une victoire après une période difficile. On avance par étapes,
humblement. L’ambition, c’est le maintien au plus vite pour voir la
suite. Après, on peut avoir un rôle intéressant à jouer.