jeudi 4 février 2016

S.DIARRA : " Jouer beaucoup plus libérés "

A la veille de la rencontre face à Créteil , Sigamary Diarra évoque l'actualité de son club : les difficultés offensives , les dernières rencontres ... 


Vous n’avez pas marqué lors de vos trois dernières rencontres. Comment expliquer vos difficultés offensives récurrentes ?
Quand on est mal classés (15es), on n’a qu’une envie, c’est de ne pas prendre de but. Il faut déjà être solides défensivement pour ne pas perdre. On se met en position pour être irréprochables sur ce plan-là et on use beaucoup d’énergie. On en a moins pour attaquer. Il faudrait que ces rapports s’inversent, à l’image match de Metz (2-1, 18 janvier, premier succès à domicile). On a mis ce soir-là beaucoup plus de folie offensivement. Il n’appartient pas qu’aux attaquants de marquer.

Vous manquez de soutien en pointe ?
Je ne dis pas ça, mais que tout le monde doit penser à défendre et à attaquer. Ce n’est pas le cas. Nous, les attaquants, sommes parfois plus timides offensivement car on fait le travail défensif. Là, on s’est rassurés. Il faut penser à se lâcher.
 
Il vous manque un buteur, un finisseur ?
C’est clair, il nous manque un grand buteur. On a beaucoup de joueurs pour faire des appels dans la profondeur ou qui peuvent être remiseurs. Sur les centres, on n’a pas de gros joueur de tête. Il faut trouver une façon de contourner ça. Créer des combinaisons pour se procurer des situations, comme en fin de match à Dijon. Edouard (Butin) est ce buteur qui a remplacé Le Tallec. Mais il est blessé (hernie) et indisponible (jusque fin mars). 

" NE PAS ME CONTENTER DE PERCUTER SUR LE COTE "

 
 
Les jeunes doivent-ils devenir plus égoïstes ?
Pierre (Slidja) a les occasions mais il doit devenir plus tueur. Il travaille pour. Moi-même, je ne dois pas me contenter de percuter sur le côté. A l’extérieur, j’accepte de défendre mon pain et de contre attaquer. A domicile, je préfère perdre 0-1 en essayant de gagner plutôt que de faire 0-0 avec un match timide et sans action.

La victoire contre Metz était-elle un déclic ?
Elle a confirmé les efforts du groupe. Ça veut dire qu’on peut le faire. Contre le Red Star (0-0, 29 janvier), on a joué en attaques placées. C’était nouveau pour nous. Contre Metz, en attaques rapides. Trouvons l’équilibre avec du jeu combiné, des appels venant de derrière et de la percussion sur les côtés. Sans oublier de la présence dans la surface. On n’y est plus assez depuis quelques semaines. Le plus dur, c’est de jouer avec la peur. Je suis persuadé qu’on pourrait jouer beaucoup plus libérés s’il n’y avait pas le classement.
 
 
 

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