mercredi 15 septembre 2010

S.Diarra : " Caen un club sain "

Sigamary Diarra, comment avez-vous atterri au centre de formation de Caen ?

J'étais en équipe du 93, en Seine-Saint-Denis, je jouais à Villepinte où je suis né. Un des recruteurs caennais m'a supervisé et m'a appelé pour rejoindre le centre de formation du Stade Malherbe. En 1999, j'ai intégré les moins de 15 ans deuxième année. Ensuite, j'ai évolué en moins de 17 ans, une autre saison en CFA. L'année 2002-03, j'ai été appelé chez les pros en Ligue 2.

Une saison en Ligue 2, 22 matches joués, deux buts et vous n'avez pas souhaité poursuivre l'aventure à Caen, c'est bizarre ?

En fait, il y a eu un problème administratif, je me suis retrouvé libre tout en ayant la possibilité de resigner au Stade Malherbe. Seulement Sochaux me proposait un contrat en Ligue 1. J'étais persuadé qu'un jour, Caen remonterait en Ligue 1. Ils ont les structures, les personnes qui ont toujours oeuvré pour rester parmi l'élite. Mais quand on a 18 ans et que vous avez une proposition en Ligue 1, ça ne se refuse pas !

Pourtant, vous étiez bien entouré en Normandie ?

L'entraîneur était Patrick Rémy en L2, je jouais d'ailleurs avec Franck Dumas dont c'était la dernière saison. J'avais été recruté par Sébastien Bannier qui est au centre de formation et j'avais été accueilli par Philippe Tranchant qui entraînait à l'époque les moins de quinze ans.

N'avez-vous pas le sentiment d'avoir quitté le SM Caen un peu trop vite. Car ensuite, à Sochaux, ce fut un peu la galère ?

C'est vrai que je suis parti un peu tôt. Sur le coup, ça m'a desservi. Après, avec le temps, ça m'a aidé, j'ai passé des caps. Même si je ne jouais pas à Sochaux, j'ai eu une bonne progression.

Quels souvenirs de vos années caennaises, que pensez-vous du club ?

Déjà, ma femme est de Caen et toute ma belle famille y réside... Les Caennais, que ce soit l'entraîneur ou le staff, m'ont fait confiance. Mes premiers matches se sont toujours bien passés. C'est un club sain, qui dispose d'un bon stade, il y a un bon environnement pour s'épanouir footballistiquement parlant.

Suivez-vous toujours les matches des Normands ?

Franchement, je suis content et ça ne m'étonne pas du tout que le club soit en Ligue 1. J'espère qu'ils vont suivre les traces de Lorient qui s'est installé parmi l'élite.

Avec un Franck Dumas aux manettes qui vous a apporté beaucoup ?

Durant l'année de L2, il m'a donné de bons conseils. Aujourd'hui, ça ne m'étonne pas ce qu'il a réussi à faire en tant qu'entraîneur. Déjà, c'était un joueur qui aimait le jeu, même si c'était un défenseur. Il jouait au milieu aussi, il aimait le ballon. Même si je l'ai côtoyé lors de sa dernière année, techniquement, il était au dessus.

Il y a sûrement des joueurs caennais que vous allez retrouver samedi ?

J'étais au centre de formation avec Sorbon, on a même été en finale de Gambardella ensemble. Seube jouait déjà en Ligue 2, sinon j'ai connu les Bodmer, Grougi, Lesoimier, Lemaître, des joueurs qui font de bonnes carrières. Caen dispose d'un bon centre de formation, bien structuré. Je n'ai jamais regretté le fait d'être allé à Caen, même si ce n'était pas évident à notre âge. On avait d'autres propositions, des centres plus alléchants, mais ailleurs la difficulté de passer chez les pros est plus grande. A Caen, on a la chance de pouvoir jouer les entraînements avec les pros. Sur le même complexe, on retrouve les joueurs de CFA, les moins de 17 et moins de 15 ans, il y a un suivi des jeunes. C'est toujours un plaisir de jouer contre mon ancien club, pour qui j'ai de l'affection et que je respecte.

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