jeudi 22 octobre 2015

Sigamary Diarra de retour face à Brest

Absent des terrains depuis la mi-août , Sigamary Diarra fait son grand retour dans le groupe pour le déplacement à Brest à l'occasion de la 12ème journée de Ligue 2 .Le Malien était en conférence de presse à la veille de la rencontre.

  
Enfin le sourire sur votre visage, ça veut dire qu’on retrouve un homme neuf ?
Oui c’est comme si je sortais de la préparation estivale. J’ai dû en faire une autre après mon inflammation du tendon d’Achille en août, elle-même survenue après l’infection virale de la saison dernière. Quatre semaines de remise à niveau physique, puis la reprise en réserve, une mi-temps, un match complet et me voilà. 

Êtes-vous prêt ?
J’ai eu de bonnes sensations en réserve. Est-ce que je suis à 100 % ? Le terrain le dira. En tout cas je suis à 100 % mentalement, avec beaucoup d’envie. 

 Vous revenez dans un contexte difficile car l’équipe a dévissé (un point en quatre matchs) ?
 C’est vrai, ce n’est pas évident. Mais j’ai une grosse envie de jouer et d’aider l’équipe. Et j’ai besoin de cette équipe pour me retrouver. Je peux amener mon expérience et ma percussion. 

Comment expliquez-vous la chute ?
Les adversaires ont appris à nous connaître, ce qui passait ne passe plus. Et notre équipe est jeune, joueuse. L’adversaire nous attend. Nous devons être encore meilleurs dans la conservation et être surtout plus justes et plus tranchants dans les trente derniers mètres. 

Y a-t-il du doute ?
Non, je ne pense pas. S’il y en a un peu, c’est celui du compétiteur qui aide à se sublimer. Comme la saison dernière pour aller chercher le maintien. Non, franchement, il n’y a pas de doute. Et les coachs nous donnent sans cesse leur confiance. 

L’attente autour de votre retour n’est-elle pas lourde à porter ?
Non, s’il y a de l’attente, tant mieux ! C’est qu’on compte sur moi et les anciens. L’équipe peut compter sur moi. Mais le message que je veux transmettre, c’est que chacun, les jeunes comme les anciens, doit aussi accepter de prendre des responsabilités. Il ne faut pas avoir peur. 

Face au but par exemple ?
Oui ! Plus on approche du but, plus il faut être précis. Avoir faim dans les trente derniers mètres, mettre la même détermination qu’en défense, s’arracher, faire les appels. Nous avons un déficit physique sans doute, mais il y a des solutions. Nous devons travailler sur nos qualités. Nous sommes capables de jouer pour déséquilibrer. Nous savons garder le ballon, mais il nous faut mieux l’utiliser, faire plus mal. 

Possible avec une équipe si jeune ?
Il y a encore des joueurs en apprentissage, c’est une vérité. Et pour eux, la pression, c’est nouveau. Mais je sais en tout cas que tout le monde donne le maximum. Et je suis persuadé qu’avec la qualité que nous avons, nous pouvons inverser la dynamique.
 

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