lundi 21 mars 2016

S.DIARRA : " Prendre trois points à Laval sera primordial "

Entretien avec Sigamary Diarra à la veille de la rencontre face à Laval , club où il a évolué pendant deux saisons. Le malien revient sur les résultats de son club et nous parle du match capital face à Laval dans la lutte pour le maintien :


Valenciennes n'y arrive pas, reste sur deux revers de suite...
La situation n'est pas facile. On aimerait compter dix points de plus. Étant donné notre situation, notre marge de manoeuvre est minime sur chaque rencontre. Dans notre situation, rien ne nous est pardonné. On l'a vu face à Brest, avec l'expulsion de Fulgini (65e).

Vous avez perdu ce match 1-0, chez vous. Vous avez dû prendre un coup sur la tête ?
Un gros coup, oui. On a réalisé la première mi-temps la plus aboutie de la saison, je pense. On était bon défensivement, bien dans le jeu. À onze contre onze, je pense que les buts auraient fini par venir. Brest n'a eu qu'une occasion dans le match, et a marqué. Dans notre situation, bien jouer ne suffit pas, il faut marquer.

Une semaine plus tôt, vous aviez pourtant marqué deux fois, au Havre, mais perdu (3-2)...
Oui, mais notre principal souci réside tout de même dans l'inefficacité devant le but .Quand on gagne 1-0 à Lens (le 15 février), on doit avoir tué le match à la mi-temps, en menant 2-0 ou 3-0.
Édouard Butin (4 buts en 928 minutes) va finir par revenir de sa blessure aux adducteurs, qui l'éloigne des terrains depuis le 18 décembre. Il s'entraîne de nouveau normalement, mais risque d'être encore un peu court pour jouer vendredi. On compte sur tout le monde, on est tous mobilisés pour entrer dans la dernière ligne droite. Il faut continuer à travailler. 

C'est une mauvaise surprise, de retrouver VA aussi bas ?
Une surprise, non, mais on est déçu par cette saison. Je reste persuadé qu'on avait les moyens de jouer plus haut. On a malheureusement déploré pas mal de blessés au mauvais moment. À nous de prouver lors des huit derniers matches qu'on mérite mieux que cette 17e place.

Le National, c'est inenvisageable ?
On sait que ça peut arriver, compte tenu de notre situation, mais personne ne peut l'envisager.

Demain, vous allez retrouver le Stade lavallois et un stade Le Basser qui n'a pas beaucoup changé depuis votre départ, il y a dix ans...
Le club s'est structuré, tout de même. Le Stade lavallois reste une valeur sûre de Ligue 2, qui s'appuie sur ses forces et a réalisé une belle saison 2014-2015. Ce que je vais dire peut sembler démago, mais il s'agit d'un club familial, pérennisé, tout à fait capable, je pense, de jouer la montée à un moment donné. 

Et vous ? Il y a un an, vous vous disiez convaincu, dans nos colonnes, que votre place se trouvait en Ligue 1.
Je demeure ambitieux et j'ai toujours cette envie. Il faut s'en donner les moyens. Le projet de Valenciennes est ambitieux, justement. Il faut d'abord se maintenir cette saison, et on visera plus haut par la suite.

Il y a un mois et demi, vous avez confié : « Je préfère perdre 0-1 en essayant de gagner plutôt que de faire 0-0 avec un match timide et sans action ». Toujours le cas ?
Le contexte nous oblige désormais à donner la priorité au résultat. Bien jouer importe peu, en ce moment, mais la meilleure façon de marquer des buts, c'est encore de jouer au foot, non ? Prendre trois points à Laval sera primordial, mais on ne va pas aborder cet adversaire avec légère.


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