vendredi 23 octobre 2009

Siga : " content de revenir à Sochaux"


Sigamary, n’êtes-vous pas déçu par votre passage à Sochaux ?

Pas du tout. J’y ai tout de même vécu mon baptême du feu en Ligue 1. C’est une chose dont on se souvient toute sa vie. Et puis, je suis arrivé jeune et la concurrence était très forte avec Jérémy Mathieu, Jaouad Zaïri ou Wilson Oruma. Ce que j’ai appris à Sochaux, m’a servi et m’a donné certaines armes pour réussir à revenir, aujourd’hui. Non, je n’ai pas perdu mon temps.

Rebondir après Sochaux ne semblait pas si évident. Avez-vous craint d’échouer ?

J’ai essayé de toujours garder confiance en moi. Je savais qu’il me manquait surtout du temps de jeu. Aller en ligue 2 et en National m’a offert ce temps dont j’avais besoin. Et puis ces passages difficiles rendent plus fort. «Tout ce qui ne tue pas…» Vous connaissez. Je l’ai vérifié tous les jours.

Lorient n’est-il pas le club idéal pour se relancer comme c’est votre cas ?

Bien sûr. Il y a à la tête du club une nouvelle direction ambitieuse et, sur le terrain, un entraîneur qui privilégie le jeu et permet aux individualités de s’épanouir dans un solide collectif. Christian Gourcuff possède une bonne philosophie du jeu et défend les valeurs du foot français. Lorient est également un club très familial comme ce que j’ai connu à Sochaux.

Lorient vient d’aligner une belle série et un beau succès sur Nice (4-1). Quelles sont les ambitions de l’équipe aujourd’hui ?

Nous avons, avant tout, le souci de continuer sur cette dynamique. L’objectif premier est d’assurer le maintien et, ensuite, de continuer à nous faire plaisir comme c’est le cas actuellement tout en ayant cette reconnaissance de notre jeu.

Le plaisir semble réel dans cette équipe...

Il l’est. Il existe le plaisir de l’effort, comme peut le démontrer la récupération du ballon. Tout le monde a envie de le récupérer au plus vite pour pouvoir jouer ensuite. L’effort est collectif.

Que pensez-vous de la performance du FC Sochaux à Lyon ?

C’est une belle victoire mais après ce genre de match, on ne sait jamais trop bien ce qui peut se passer. C’est une arme à double tranchant. Les Sochaliens peuvent être gagnés par l’euphorie et s’embarquer dans une spirale positive tout comme ce match peut également les desservir. C’est toujours dangereux, tout peut vite tomber à l’eau.

N’est-ce pas une performance qui vous impressionne ?

Disons que, par principe, nous ne nous occupons pas de l’adversaire. Nous restons sur nos principes de jeu qui, pour l’instant, nous réussissent bien.

Revenir à Sochaux, va faire naître quel sentiment chez vous ?

Du plaisir, toujours. Sochaux est un club sain où règne une bonne ambiance. Mes potes de l’époque ne sont plus là comme Souleymane Diawara, Jean Calvé ou Jérémy Deichelbohrer que j’ai à nouveau côtoyé à Tours. Mais je vais être content de revoir Serge Frau Aziz Bouras. Je suis vraiment content de revenir.

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