"Dans le football, il faut toujours croire en soi, ne jamais baisser les bras, donner le meilleur de soi-même à l’entraînement. C’est le discours que j’essaie de faire passer auprès d’un jeune comme Namaie Mendy. Aujourd’hui, il ne joue pas avec Lorient, mais je ne cesse de lui répéter qu’il ne doit pas lâcher. Mon expérience à Sochaux m'a énormement servi sur le plan mental d’abord. A Sochaux, j’ai également enrichi mon bagage technique, parce qu’avec Guy Lacombe, on travaillait bien. Aujourd'hui je suis plus mature. A Lorient, contrairement à Sochaux, j’arrive à exploiter mon potentiel. Il faut dire aussi que je suis tombé dans l’environnement idéal. J’espère maintenant que ça va durer. J’ai encore des paliers à franchir, il faut toujours avoir l’ambition de progresser. Lorsque je me lève chaque matin, je mesure la chance que j’aie. En National avec Tours j’ai joué avec des gars qui sont aujourd’hui au chômage. Je pourrai être à leur place. J’ai aussi conscience que mon problème a toujours été de manquer de régularité. A Lorient, je dois progresser à ce niveau-là. A Tours, j’ai passé deux saisons où on a pris également énormément de plaisir. On jouait dans le même schéma, en 4-4-2, avec du jeu court, du jeu en triangle. A Tours, on était également dans une spirale positive. Je suis content que cela se poursuive avec Lorient à l’échelon supérieur".
Siga et le Mali
"Aujourd’hui, je ne suis pas certain d’aller à la CAN. On a des matches importants avec Lorient, et je pense que l’équipe a plus besoin de moi que la sélection du Mali. D’autre part, pour ma carrière, il est plus important que je joue avec le FCL plutôt qu’avec le Mali. Je dois dire aussi que lorsque je pars en sélection, Lorient me manque".
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