lundi 14 mars 2011

Réaction d'après match














Sigamary Diarra, comment expliquez-vous ce match nul alors que vous meniez 3-1?
On a manqué de concentration et de discipline alors que le coach en avait parlé durant la semaine et même à la causerie d'avant-match. Il nous avait dit qu'il fallait nous sécuriser et on n'a jamais su le faire. Quand on perdait le ballon, on revenait en catastrophe. On a failli. C'est un manque de respect par rapport aux consignes. Je comprends la frustration du coach mais, nous aussi, on la vit. Mais c'est à nous qu'incombe la faute.

Comment peut-on lâcher prise de la sorte?
Déjà, on n'a pas totalement maîtrisé le match. Il fallait conserver le résultat mais on n'a pas su le faire. Arles-Avignon avait bien débuté et a bien fini. Cette équipe n'a pas donné l'impression d'être la lanterne rouge. Nous avons manqué de personnalité. Quand on voit nos trois buts, on peut dire qu'ils sont de haut niveau. Par contre, sur les trois buts qu'on prend, ce sont des buts de gamins. Mais c'est sûr que c'est anormal de ne pas tenir un résultat contre cet adversaire, sans vouloir le dénigrer. Surtout qu'on est capable de le faire.»

Est-ce un manque d'ambition?  
Non parce que tout le monde en a.Le club, le staff et nous. On a envie de jouer les trouble-fête et cette 6eplace est accessible. Moi, je la veux, mes partenaires aussi. Ce serait une reconnaissance du jeu qu'on veut développer. Mais il faut s'en donner les moyens et, là, on n'a pas fait les efforts. Si ce n'était que samedi, encore, mais c'était aussi le cas à Monaco.

Manque-t-il un patron dans l'équipe?
On l'a toujours dit. Mais il faut être capable de forcer sa nature, moi aussi. C'est aussi ça qui nous manque.

L'équipe a pourtant du caractère. Faut-il qu'elle soit à 10 contre 11 pour le montrer, comme ce fut le cas lors des trois derniers matchs, coupe de France comprise?  
C'est vrai qu'on sortait d'une période délicate et qu'à 10, on avait réussi à tenir un résultat, même contre la meilleure équipe du championnat, alors qu'à 11, avec une défense au complet, on n'y est pas parvenu. On a l'impression d'être une équipe à deux visages. Samedi, on a failli défensivement mais quand je dis ça, je parle de tout le monde, moi compris. La première défense, ce sont les attaquants et puis nous en milieu de terrain. Après, si on doit mettre quatre buts pour gagner, cela devient très compliqué, comme ce fut le cas à Lille.

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