samedi 19 novembre 2011

S.Diarra : " J'ai envie de revenir plus fort "

Eloigné des terrains depuis de longs mois, Sigamary Diarra est actuellement en réeducation après son opération au tendon rotulien, le moral de l'international malien  est regonflé à bloc  , il veut revenir encore plus fort et pense être compétitif pour janvier, retour sur ses propos ...


Sigamary Diarra, vous êtes absent de puis mai 2011. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Je suis bien. Je suis content de m’être fait opérer pour pouvoir me débarrasser de cette tendinite. Je poursuis ma rééducation. J’ai joué dessus et ça a provoqué une fissure au tendon. Je pensais que ça passerait avec du repos. J’ai choisi de me reposer avant de me faire opérer. Mais j’avais toujours mal quand j’ai repris l’entraînement donc j’ai dû passer par la case opération. Je suis soulagé de l’avoir fait. Mentalement, c’est vrai que c’est difficile. J’ai un grand manque de ne pas jouer. Tout va bien. Je suis  sur la bonne voie. Le docteur est content et je sens la progression.

N’avez-vous pas commis une erreur en repoussant l’opération ?

C’est vrai que j’ai peut-être fait une erreur d’appréciation en attendant que la douleur passe. Je savais qu’il y avait le risque de perdre du temps mais j’étais prêt à prendre ce risque. J’assume mes responsabilités, il n’y a pas de soucis. Je devrais revenir début janvier, et j’ai envie de revenir encore plus fort. J’ai entamé directement la rééducation après l’opération. Je progresse tous les jours. Je pense être compétitif début janvier.

Comment avez-vous vécu cette période difficile ?
C’est vrai que c’est difficile. Ça fait dix ans que je suis professionnel et c’est ma première grosse blessure. Je ne savais pas ce que c’était de ne pas pouvoir jouer un match à cause d’une blessure. Ça m’est arrivé de ne pas jouer parce que l’entraîneur ne comptait pas sur moi. C’est encore plus difficile de regarder les autres jouer et ne pas pouvoir parce qu’on n’est pas à 100%. Mais il vaut mieux s’éloigner des terrains pour revenir à 100% plutôt que continuer à jouer à  80%.

Votre saison ne se résumera donc qu’à six mois…
Oui, mais c’est dans ma nature. Je sais que quand on est blessé, ce qui est important, c’est de garder la pêche. Pour revenir le plus vite possible, il faut être équilibré. Moi j’ai toujours été équilibré, je vis comme un professionnel. Je sais que dans une saison on a toujours un creux. Peut-être qu’à un moment dans la saison, les collègues seront dans un creux et moi en pleine forme. Je relativise, je n’ai eu qu’une blessure en dix ans. J’en ai eu pour quelques mois, mais maintenant, c’est reparti.

Comment jugez-vous votre équipe depuis le début de la saison ?

J’avais beaucoup de doutes en début de saison. On a pris des jeunes joueurs ou des joueurs qu’on ne connaissait pas et on a perdu des bons joueurs. Mais là, je suis satisfait du début de saison de l’équipe. Les jeunes se sont bien adaptés. Le coach aussi a su s’adapter. J’ai l’impression qu’au niveau des postes offensifs, un turn-over s’est fait. Habituellement, le coach ne mettait pas trop de concurrence. Là, on a l’impression qu’il y a une concurrence qui permet de se surpasser. C’est vrai que je suis satisfait des résultats et du classement, même si on sait que c’est fragile, ça va vite. Sur des matchs, on aurait pu faire mieux. Mais il y a aussi certains matchs référence comme celui du PSG. C’est vraiment un match sur lequel il faut s’appuyer. Si l’équipe a fait ça, c’est qu’elle est capable de belles choses.

Cette blessure ne vous permettra pas de jouer la CAN avec le Mali…

C’est vrai que je suis déçu. Il y a deux ans je ne l’avais pas faite car je devais m’adapter au club, au système du coach… Cette année, j’étais vraiment déterminé à la faire. Je crois qu’on a un bon groupe avec le Mali avec un très bon coach avec lequel je m’entends très bien, qui connait très bien le football. J’ai la chance qu’il y ait un calendrier un peu exceptionnel et une CAN un an après. En 2014 il y a encore les qualifications pour la Coupe du Monde….

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