mercredi 30 novembre 2011

S.Diarra : " Je sens que je progresse "

Sigamary, tout d'abord comment vas-tu?
Disons que je me sens de mieux en mieux. Je sens que je progresse, ça me fait du bien d’être en rééducation même si le terrain me manque.

Où en es tu actuellement?
J’ai enlevé les béquilles et l’attelle depuis quelques semaines. J’ai commencé ma phase de remusculation de la cuisse et j’ai désormais récupéré entièrement mes amplitudes au niveau du genou.

Explique-nous un peu ce qui s'est passé depuis plusieurs mois.
Au départ, je voulais éviter l’opération. J’ai tenté le repos et la rééducation. Mais en revenant au stade, j’ai fait une semaine d’entraînement et je me suis rendu compte qu’il fallait que je me fasse opérer. A partir de ce moment là, je n’ai pas perdu de temps, j’ai appelé le médecin du club pour pouvoir me faire opérer.

Quelles sont les prochaines échéances pour toi?
J’ai rendez-vous aujourd'hui (mercredi) avec le chirurgien. On va voir ce qu’il me dit. J’espère pouvoir recourir d’ici deux à trois semaines. Il n’y a pas de complications. Tout se passe bien ici. J’aurais préféré être au stade mais il faut obligatoirement passer par là.

A quand un retour ?
Normalement mi-janvier. Je ne suis pas à une semaine près, mais je sais que quand je vais revenir, je veux revenir très, très fort.

As-tu suivi les performances de tes coéquipiers depuis le début de saison?
Bien sûr, je les suis beaucoup. Je m’entretiens souvent avec Sylvain Ripoll. Il y a les résultats, les points, même au niveau du jeu, c’est bien. Il y a du mieux par rapport au début de saison, l’équipe a beaucoup progressé. J’ai l’impression qu’il y a une concurrence saine qui s’est créée offensivement. Je ne sais pas si je manque mais c’est vrai que j’aimerais apporter la percussion à l’équipe. Que ça soit moi ou un autre, l’équipe manque peut être un peu de percussion. Certains sont capables de le faire comme Gilles Sunu ou Kévin Monnet-Paquet, ils l’ont prouvé à plusieurs reprises.

Un petit mot pour les supporters
Je sais qu’il y en a beaucoup qui me soutiennent, à qui je manque. J’ai pu le ressentir par certains messages de soutien. Je tiens à les remercier. C’est ce qui m’aide à tenir, à travailler correctement pour revenir encore plus fort et leur faire plaisir. C’est sûr que là, leur cris de joie me manque.


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