S.DIARRA : " Essayer d'apporter cette fraîcheur et mes qualités "

Sigamary Diarra de retour de la CAN évoque la mauvaise passe de son équipe et espère apporter sa fraicheur et son expérience pour aider VA à remonter la pente. Retrouvez ci-dessous les propos du malien : 

Comment expliquer la mauvaise passe ?

Nous sommes retombés dans les travers du début de saison. Il y a moins de fraîcheur. Il y a la peur de mal faire, c’est ce qui nous tue. On ne fait pas le déplacement parce qu’on a peur de perdre la balle. On fait les choses à contretemps. 

Que vous êtes-vous dit après la défaite au Havre lundi ?

On s’est dit qu’on avait déjà vécu cette période et qu’on s’en était sorti. On connaît les éléments qu’on avait mis en place à l’époque. Il faut les remettre pour renouer avec la victoire et une dynamique positive. 

Quels avaient été les éléments du redressement ?

Déjà une grosse prise de conscience. Chacun doit jouer à son niveau. C’est le minimum, au moins être à 100 % mentalement. 

Comment retrouver la confiance ?

Ce sont les résultats qui vont la ramener. C’est difficile de travailler dans la sérénité quand les résultats ne sont pas là. On essaie de s’accrocher au fait que le championnat n’est pas fini. La vie ne s’arrêtera pas après Auxerre mais c’est un match très important pour la suite de la saison.

Le mercato a-t-il fait des dégâts ?

Oui ça a joué dans les têtes. Mais il ne faut pas tout mettre là-dessus. Nous sommes des joueurs professionnels, il y a des anciens et des moins anciens, mais tout le monde doit être capable de faire la part des choses. Il faut mieux se remettre en question.

Vous dites « « nous » alors que quand vous, Sigamary, vous êtes parti à la CAN après la victoire contre Nice, tout allait bien… Et vous retrouvez une équipe dans le doute. Vous aviez vraiment envie de revenir ?
Oui j’avais très envie de revenir justement pour aider l’équipe. Quand je suis arrivé en début de saison, c’était déjà après une crise. L’équipe m’a aidé et m’aide encore. Nous sommes une équipe. Les résultats m’affectent autant que ceux qui étaient sur le terrain. 

Avez-vous une responsabilité particulière, ne serait-ce qu’au niveau de la fraîcheur mentale ?

Oui c’est ça. Comme beaucoup de jeunes ici, j’ai peut-être cette fraîcheur. Je n’ai pas vécu les défaites. Je vais essayer d’apporter cette fraîcheur et mes qualités, donner en tout cas le maximum pour qu’on puisse sortir de cette situation. 

On a vu au Havre lundi, où vous avez été le meilleur valenciennois, que vous ne doutiez pas ?

Oui j’ai essayé. Déjà en tentant d’apporter mon expérience, c’est-à-dire en n’ayant pas peur de jouer ou de perdre la balle. De ne pas avoir peur d’être mauvais en tout cas. De faire ce que le coach demande.

 
On dit le vestiaire touché, voire fissuré. L’ambiance est vraiment plus triste depuis votre départ ? Sincèrement, je n’ai pas noté de changements visibles. Après il y a forcément quelque chose. Si les résultats ne sont pas là, c’est qu’il y a eu un problème quelque part. Je ne suis pas sûr que ce soit un problème de vestiaire. C’est plus un problème de terrain. De toute façon, le seul moyen d’éviter les problèmes ou les commentaires, c’est de gagner les matchs. Quand on gagne on dit que tout va bien alors que ce n’est pas forcément vrai.

Vous parlez-vous assez ?

Peut-être qu’on ne l’a pas assez fait. Là on le fait, le coach dit les choses. On a commencé à se prendre en main et à se dire les choses.