samedi 5 avril 2014

Diarra et le poste de latéral


Interview de Sigamary Diarra parut dans l'équipe , à quelques heures du match face à l'Olympique de Marseille , le malien revient sur son nouveau rôle de latéral ... 
 
" Je ne suis pas surpris par mes performances à ce poste "

 
Sigamary Diarra, vous jouez défenseur latéral depuis un mois et demi. Aviez-vous déjà occupé ce poste auparavant ?
Je n’y avais fait que trois matches, avec Lorient (où il a joué de 2009 à 2012). C’était vraiment en dépannage et ça s’était très bien passé. Je n’avais pas continué parce que ce n’était pas mon poste. Mais j’ai quelques aptitudes défensives. Déjà du fait des équipes où j’ai joué… À Lorient, les milieux excentrés défendent plus que les latéraux. Dans le foot d’aujourd’hui, le jeu passe beaucoup par les latéraux : ce sont souvent eux qui centrent le plus dans un match. Dans un 4-2-3-1 (schéma le plus utilisé à l’AC Ajaccio avant la trêve), l’excentré a forcément un rôle défensif, donc ça se transforme en 4-5-1 quand tu n’as pas le ballon… Moi, j’aurais toujours voulu jouer dans un vrai 4-3-3 avec un rôle uniquement offensif et où le coach me dirait : ''Tu suis un peu ton latéral, et à la ligne médiane, tu le laisses.
 
Et que change fondamentalement de jouer un cran plus bas ?
Le milieu excentré doit surtout penser à son travail offensif, il ne peut donc pas tout donner défensivement. Pour un latéral, c’est l’inverse. Il doit gérer plus de un contre un, et quand il se fait éliminer, ça peut aller au but. Donc, défensivement, il doit être concentré à 100%. Surtout nous à Ajaccio (20e), avec la chance qu’on a, on paye cash la moindre erreur.

Vous voyez-vous rester au poste de latéral la saison prochaine  ?
(Rires, avant un temps d’hésitation) Je suis ouvert à tout. Il y a un an, c’est sûr que j’aurais dit non : j’aurais pris ça pour une blague. D’ailleurs, mon repositionnement en a fait rire plus d’un ! L’autre jour avec Sylvain Ripoll, l’entraîneur adjoint de Lorient, on se taquinait et je lui ai écrit qu’il avait "le bonjour de Roberto Carlos"… Moi, j’ai toujours voulu faire la misère à mon vis-à-vis, lui faire tous les dribbles possibles. Là, je me retrouve dans la situation inverse. Je ne suis pas surpris par mes performances à ce poste, mais je serais surpris qu’avant la fin de saison je ne prenne pas un bouillon à cause d’un joueur. 


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