Sigamary, on a le sentiment de vous voir renaître en Corse …
Oui. Après la saison difficile que j’ai connue l’an
passé à cause de ma blessure au genou, ça fait du bien. Je reprends du
plaisir sur le terrain. Je dribble, je coure, je tire… Tout ce que je
n’avais pu faire l’an passé. L’autre point positif, c’est que mon
bonheur personnel est aussi couplé aux résultats et au bon début de
saison de l’ACA.
Justement, l’AC Ajaccio semble suffisamment armé pour vivre une saison tranquille …
Il ne faut pas se relâcher. Oui, on peut faire une bonne saison. Oui,
j’ai confiance en mes partenaires. Mais le foot, c’est tellement
instable qu’il faut toujours rester méfiant. On doit continuer à rester
aussi discipliné tout du long de la saison. L’objectif du club, c’est
d’abord de se maintenir. Ensuite, de se faire beaucoup moins peur que la
saison passée. On est sur le bon chemin.
Vous êtes le joueur qui réussit le plus de dribbles en Ligue 1. Le saviez-vous ?
Oui. Je pense que cela fait partie des choses pour lesquelles le club
s’est intéressé à moi. Je suis un joueur de percussion. J’aime
déstabiliser les défenses. Dans une équipe, chaque maillon a son
importance : de celui qui efface à celui qui marque en passant par le
dernier passeur. Moi, j’entre dans la première catégorie. Je fatigue les
défenses pour que les autres finissent le travail.
Attendez-vous avec impatience votre premier but avec Ajaccio ?
Honnêtement, je n’en fais pas une fixation. Moi, mon but, c’est de
dribbler. Mais je ne fais pas ça pour la flambe ou pour mon petit
plaisir personnel. Quand je dribble, c’est pour apporter quelque chose.
Que ça débouche sur une situation intéressante. Personnellement, je suis
aussi content si mon dribble conduit à un tacle du défenseur qui amène
un corner et que l’équipe marque sur le coup de pied arrêté. Ça ne
compte pas dans les statistiques mais pour moi, je fais partie de
l’action. Comme quand je dribble un joueur et que, trois ou quatre
passes plus loin, ça finit en but.
Qu’est-ce que cela représente pour vous de jouer avec une « star » comme Adrian Mutu ?
Rien de spécial. Ici, il est traité de la même façon que moi ou que
nos autres coéquipiers. Il fait partie intégrante de l’AC Ajaccio. Je
vais même vous dire un truc que ce soit lui, Mehdi (Mostefa) ou Chahir
(Belghazouani) qui marque, je suis content pareil. Tant que ça sert à
l’équipe…
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