Sigamary Diarra était l'invité de l'émission le club sur Bein Sport le lundi 26 août , retrouvez ci-dessous les propos du numéro 11 malien qui revient principalement sur la rencontre face à Nice mais aussi sur sa situation ...
Match nul 0 à 0 face aux Niçois , comment s'est passé ce match face aux Niçois Sigamary?
C'est vrai que ce match a eu du mal à s'emballer , il n'y pas eu beaucoup d'occasions de part et d'autre. Ça a finit par un match nul , après nous on y était mais on a manquait d'occasions. Après dans ce qu'on veut faire dans ce championnat on est bien dans notre solidarité , être bien en place tactiquement.
Sigamary on voit dans le positionnement tactique le latéral droit face à vous c'est Romain Genevois , je me souviens d'un papier dans le quotidien l'équipe , vous disiez un match de foot c'est comme un combat de boxe que j'ai face au latéral droit des équipes adverses , est-ce que c'est toujours le cas et est ce que vous préparez particulièrement ce type de rencontre?
Oui oui je regarde par rapport au match qu'ils ont fait juste avant le notre je regarde un peu , je regarde en particulier le latéral droit comment il se place , où c'est le plus facile de passer et après vous savez le football il y a un facteur chance , réussite , des fois ça va passer et des fois ça va pas passer.
Ce jeu de couloir c'est vrai le jeu qui vous ait propre ? Il y a une consigne particulière de Ravenelli sur votre potentiel ?
Non il n'y a pas forcement de consigne particulière après il me donne la confiance , il sent que individuellement je peux vraiment apporter , prendre le dessus sur le latéral adverse afin de créer des brèches et apporter à l'équipe , beaucoup centrer et faire des passes décisives. Moi par rapport à ça je sais que je dois faire beaucoup plus de passes décisives , plus de buts. Après moi je rechigne par l'effort défensif parce que ça fait partie de mon boulot , bien défendre , bien récupérer la balle , pour pouvoir bien attaquer et faire mal.
Vous disiez dans la presse écrite " je suis un fou de dribble " , vous êtes un des meilleurs dribbleurs de la saison passée , et vous dites quand je foire des dribbles c'est qu'il y a quelque chose qui va pas , soit mental , soit dans le groupe , soit les 2 . On vous a pas vu réussir beaucoup de dribbles dans ce match est ce que ça veut dire que vous allez pas bien , que l'équipe est dans le doute , qu'est ce qui s'est passé ?
Non non c'est pas ça , c'est pas toujours la faute du collectif ça peut être la mienne aussi comme je disais il y a des fois où ça va pas forcement passer. C'est vrai sur ce match là au delà du fait que c'est pas passer, c'était aussi de ne pas me retrouver dans une situation face au joueur , j'étais souvent dos au jeu , il faut peut-être que je retravaille mon déplacement avant pour me placer directement face à l'adversaire. Après je pense que Nice hier avait plus la possession , c'est important pour nous d'avoir la possession pour avoir plus de ballons , et hier on a pas trop eu la balle face à Nice.
Pour dribbler son adversaire direct , il faut se retrouver face à eux , est-ce que tu parle avec tes milieux de terrain de t'alerter le plus souvent possible, qu'il te donnent des bons ballons , est ce que tu peux en parler avec eux notamment Pedretti ou d'autres ?
Oui oui bien sûr on en parle souvent , on s'entraîne ensemble, Pedretti il m'a connu à Sochaux , je pense que les joueurs me connaissent et connaissent mes qualités principales , on en parle tous les jours et le but c'est que moi je le mettent dans les meilleures conditions possibles et eux aussi qu'ils me mettent dans les meilleurs conditions possibles , ils le savent , on travaille pour exploiter le meilleur du potentiel de chaque joueur. On en parle , ils le savent et voilà je me fais vraiment pas de soucis . Regarder le match à Paris , c'est vrai que la récupération était beaucoup plus basse et dès que j'avais la ballon ça me permettait de projeter vite sur Jallet parce que en récupérant bas j'étais directement face au jeu.
Qu'est ce qui vous a gêné dans le schéma, dans le jeu de Nice de vous empêcher de tenir ce match?
Alors nous on a essayé un jeu direct , s'installer dans leur camps on a essayer de faire ça dans les 15 premières minutes. Après une fois qu'on a essayé de poser le jeu , le terrain s'y prêter pas vraiment c'était plus difficile pour jouer , on a eu un peu plus de mal à développer notre jeu et Nice l'a mieux fait que nous , ce qui a fait une rencontre pauvre en occasions.
La volonté de Ravanelli était de jouer long ou d'occuper le terrain adverse , être à la retombée du ballon ?
Non c'était pas forcement ça c'est nous les joueurs , le coach nous a dit de jouer tout au long du match , de mettre la pression , d'être offensif. C'est vrai qu'on s'est pas procuré beaucoup d'occasions mais l'objectif du coach était vraiment de gagner ce match, de vraiment faire le nécessaire. Le terrain était difficile , après on va pas se plaindre de ça mais jouer à 17h sous ce soleil c'est difficile pour avoir du jus offensivement, c'est toujours plus facile de défendre dans ses conditions là, c'est un peu tout ça qui a fait qu'on a du mal à se créer des occasions offensivement et peut-être que Nice a bien défendu surement même.
Est-ce que vous pouvez nous dire ce qui a changé principalement depuis l'arrivée de Ravanelli , Alex Dupont était là avant un homme que vous connaissez bien avec qui vous avez travaillé ...
Je respecte le coach Dupont avec qui j'ai aimé travaillé , après avec Ravanelli c'est une autre méthode de travail , c'est un truc nouveau pour la plupart des joueurs même les anciens pour Hengbart ou Bonnart. Je pense que les joueurs ont adhérer , on a compris ce que c'était. Le coach nous fait passer sa passion du foot c'est ce qu'il nous transmet et nous on essaye de lui rendre en y mettant du cœur et à la base ce qu'il nous demande c'est d'être prêt mentalement et d'y mettre le cœur. Je vous cache pas c'est plus dur mais comme on dit plus c'est dur plus c'est bon.
Je voulais revenir avec vous sur votre évolution , vous êtes un joueur avec énormément d'impact , gros volume comme joueur de couloir , international malien. Vous êtes passé par Lorient et je sais que vous avez eu cette amertume en quittant Lorient , vous étiez bien à Lorient alors qu'il y avait une offre de contrat , vous vous êtes blessé , la direction a décidé de retirer cette offre au dernier moment et vous a poussez à quitter le club . Est-ce que vous avez toujours un regard particulier quand le calendrier tombe , de cette date face à Lorient , est-ce que vous avez toujours une dent contre Lorient?
Sincèrement non je n'ai pas une dent contre Lorient , il y a des choses que j'ai compris. Parfois le plus important c'est pas le joueur mais l'homme et moi c'est vrai que l'homme avait été blessé. J'ai toujours un pincement au cœur pour Lorient , c'est peut-être l'un des clubs où j'ai pris le plus de plaisir , j'ai vraiment aimé travaillé avec le coach Gourcuff , j'ai vraiment appris , c'est là bas où j'ai fais le plus de matchs en ligue 1. Quand je regarde le calendrier c'est particulier parce que c'est un club où j'ai vécu peut-être mes meilleurs moments de footballeur.
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